Petit être
Soif de savoir, sublime sagesse
Par mon sang nourriture bénie
Car la nature est en liesse
J’irrigue ton cerveau et ta vie
Rondeurs riment avec bonheur
De ta tête tournée, entend
L’écho coloré de ces chants
A travers moi feutrés, sans peur
Résonnent les notes, les langues
A tes oreilles à peine formées
Slaves mélodies âpres ou suaves
De tant d’autres entrecoupées.
Les vifs battements de ton cœur
Suivent le rythme de la prose,
Des vers qu’offrent les auteurs
Sur lesquels mon désir se porte
Messages chiffrés que filtre
L’intelligence à l’éveil
Délicates mains que frôlent
Le visage encore au sommeil
Les jambes se replient sans cesse
Petit Etre aux traits encore bleuis
Tu sais par tes yeux m’éblouirent
Toi seul me combles d’allégresse.
Six ans, si beau.